Le Commissariat

Le Commissariat



Des murs tapissés de gris, nus, avec pour seuls décors les regards torves de bandits, des cibles trouées et la déclaration des droits de l’homme : le commissariat n’a rien de glamour. C’est pourtant là que Léo, Douala, Samia, Boher et Jean-François écoulent de longues heures à enquêter, trier les papiers et interroger les suspects.

Rénovés en mai 2008, leurs bureaux ont pour l’occasion été rangés. Un ordre qui ne devrait durer... Les classeurs alignés dans les étagères en fer rappellent que le Mistral n’est pas le quartier si paisible qu’il en a l’air.

En ouvrant ces dossiers, on peut lire les noms du docteur Livia, de Frémont, de Barjac ou encore de Vassago. Tout ce que le Mistral peut compter de déviances, de banditisme et de corruption est minutieusement consigné là.

Secret professionnel oblige, les stores sont souvent mi-clos. Derrière, les compères travaillent avec passion. Ils sont accompagnés de l’indispensable : le téléphone, la lampe pour les enquêtes et les interrogatoires que la nuit rattrape, et surtout la cafetière, précieuse compagne.

Mémoire du Mistral, musée du délit, le commissariat recèle bien des secrets du passé. Dans ses classeurs : des noms, des morts, des innocents, des criminels, autant de plaies mal refermées. Que les vivants s’ingénient parfois à rouvrir.

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